La jeunesse doit être au cœur de la Stratégie européenne à l'égard des Roms, déclarent les S&D

Ce 10 octobre, des eurodéputés du Groupe S&D ont appelé déclarer l’amélioration de la vie des Roms priorité permanente du Conseil européen. Ils ont lancé cet appel à l’occasion d’un événement organisé par la présidence slovaque afin de promouvoir le rôle et des opportunités pour les jeunes Roms. Les eurodéputés S&D Soraya Post, Damian Draghici et Péter Niedermüller participaient à l’événement.
 
Soraya Post, eurodéputée et porteparole S&D pour les affaires concernant les Roms, a déclaré ceci :
 
« Nous saluons l’inscription, par la présidence slovaque, de l’autonomisation des jeunes Roms à l’ordre du jour, ainsi que l’engagement de cette présidence en faveur de l’accélération du processus d’intégration des Roms. Toutefois, il est essentiel pour nous que la problématique des Roms figure en permanence à l’ordre du jour en tant que priorité constante du Conseil. Cela doit impliquer une stratégie précise de lutte contre le racisme antigitan, qui est au cœur d'un grand nombre de problèmes rencontrés par les Roms. Dans cette optique, l’Union européenne a besoin d’une commission ‘Vérité et Réconciliation’. C’est une nécessité vitale, si nous voulons réellement que la vie des Roms s’améliore significativement. »
 
L’eurodéputé S&D Damian Draghici a ajouté ceci :
 
« L’identité rom et l’autonomisation des jeunes Roms implique plus de force, plus de confiance et plus d’occasions d’apprendre l’histoire des Roms et leur diversité sociale et culturelle. Nous devons expliquer à tous ce que nous pouvons faire. Nous devons apprendre à nous entraider et ne pas nous contenter de nous critiquer les uns les autres. Nous devons assumer des responsabilités à l'échelle locale, nationale et internationale. »

« L’accès à l’instruction doit devenir la règle et non l’exception pour les jeunes Roms. Nous devons mettre plus en lumière les récits de réussite de jeunes Roms, afin de modifier la perception de notre communauté. »

Péter Niedermüller, eurodéputé et membre du bureau du Groupe S&D, a souligné les éléments suivants :

« Dans toute l'UE, les jeunes Roms doivent se battre bec et ongles pour s’affirmer. Ils sont souvent confrontés à la grande pauvreté, à l’exclusion sociale profonde et à l’absence d’accès à un enseignement de qualité. Cette situation affecte leur employabilité et leur capacité à développer leur potentiel et à se construire un avenir. Bien qu’il y ait des différences entre les États membres, il faut plus d’initiatives à l’échelle de l’UE dans la lutte contre le racisme antigitan et pour assurer à  l’ensemble des Roms l’égalité des droits. Dans cette optique, l’événement de ce jour constitue une initiative importante. Toutefois, les événements ponctuels ne suffissent pas, cette question doit figurer au cœur du travail de l'UE. »