La ratification de la COP21 montre qu'unie, l'UE peut tenir ses promesses – c’est cela, l'UE voulue par les citoyens, déclare Pittella

En présence du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et de la ministre française de l’Environnement, Ségolène Royal, le Parlement européen a voté, ce 4 octobre, la ratification de l’accord climatique mondial COP 21, signé l’année passée à Paris.

Gianni Pittella, président du Groupe S&D, a déclaré ceci :

« L’UE et les progressistes européens en particulier ont mis toutes leurs forces dans la balance pour assurer le succès de la conférence climatique de Paris. L’accord est ambitieux ; sa mise en œuvre doit être rapide. L’UE ne peut être à la remorque de pays comme les États-Unis ou la Chine lorsqu’il s’agit de ratification. »

« En effet, le meilleur héritage à transmettre aux futures générations, c’est d’apporter une réponse efficace et responsable au risque climatique mondial. Il n’y a pas de temps à perdre – sinon, les conséquences humaines, économiques et environnementales seront insupportables. »

« Or, pour une fois l’Union européenne a donné la mesure de son potentiel en ratifiant promptement un accord international. Cela montre que l’UE est capable de mener les choses rondement lorsque les capitales nationales placent le bien commun avant leurs intérêts mesquins. C’est cette UE-là que les citoyens veulent. »

Kathleen Van Brempt, eurodéputée et viceprésidente S&D chargée de la durabilité, a ajouté ce qui suit :

« En approuvant la ratification de l’accord climatique de Paris, le Parlement européen place les États membres devant leurs responsabilités. Car même si la plupart des États membres doivent encore ratifier l’accord de Paris, la ratification par l'Union assure un départ rapide à la COP21. »

« Toutefois, l’UE et les États membres devront joindre les actes à la parole. Ils devront assurer des investissements concrets dans les technologies propres, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. La tâche sera difficile pour certains États membres d’Europe centrale et orientale, confrontés à des infrastructures énergétiques du passé. »

« En conséquence, l’UE doit aider ces pays à se propulser dans l’ère à faible émissions de carbone. Par exemple, en créant un fonds de transition équitable, adossé aux revenus du système d’échange de quotas d’émission, afin de faciliter le redéploiement des travailleurs des industries touchées, de contribuer à la création d’entreprises, à la formation et à la protection sociale. La solidarité entre États membres sera cruciale pour assurer le succès de l’accord de Paris. »

Eurodéputés impliqués
Viceprésidente
Belgique