Nous restons attachés à l’adhésion à l’UE des Balkans occidentaux ainsi qu’aux jeunes de cette région, déclarent les S&D lors d’une conférence en Albanie, consacrée aux jeunes

Ce 9 juin, le Groupe S&D organisait à Durrës en Albanie une conférence de haut niveau consacrée à l’autonomisation des jeunes. Les Socialistes & Démocrates ont profité de l’occasion pour réaffirmer leur attachement à la perspective européenne des pays des Balkans occidentaux. Les S&D ont également souligné, une nouvelle fois, l’importance du dialogue avec les jeunes dans la perspective de la lutte contre les défis du populisme et du développement d’initiatives en faveur de l’autonomisation des jeunes, de la croissance économique et de l’emploi décent. Par ailleurs, ils ont appelé les chefs d'État et de gouvernement qui doivent se rencontrer à Trieste pour le sommet des Balkans occidentaux, de faire de la connectivité et de l'autonomisation des jeunes une priorité principale.

Les eurodéputés S&D qui participaient à la conférence, Victor Boştinaru, Tanja Fajon, Knut Fleckenstein et Tonino Picula, ont pu dialoguer franchement avec les jeunes des Balkans occidentaux. Ils ont abordé une série de sujets d’intérêt commun, comme leur perception de l’UE, les perspectives d’adhésion de tous les pays des Balkans, les défis posés par le populisme, l’autonomisation des jeunes et la croissance économique.

 

Victor Boștinaru, eurodéputé et viceprésident S&D responsable des affaires étrangères, a déclaré ceci : 

« Le processus d’adhésion des Balkans occidentaux est actuellement une des priorités principales de la famille progressiste. Dans cette optique, nous sommes fermement convaincus que le dialogue avec la nouvelle génération et l'implication de celle-ci sont des éléments clés de la réussite de ce projet. En conséquence, nous avons organisé cet événement. Il nous a permis d’avoir une série d’échanges fructueux et nécessaires avec des représentants de la jeunesse régionale, engagés et passionnés. Nous en sortons plus que jamais convaincus que seule une collaboration forte avec les personnes sur le terrain, et avec les jeunes en particulier, permettra à l’UE de jouer un rôle stabilisateur et orienté progrès dans la région – et donc de rester attrayante. Or, le chômage des jeunes, la fuite des cerveaux, la montée du populisme et du nationalisme et l’aggravation du scepticisme anti UE ne sont que quelques-uns des défis auxquels nous sommes confrontés dans les Balkans occidentaux. »

« Nous vivons donc une époque où les dirigeants doivent agir de manière responsable, tant à l’échelle de l’UE que localement. En effet, nous ne pouvons laisser les pays des Balkans occidentaux se détourner de la voie européenne. Nous avons une histoire commune – et un avenir commun. Ici à Durrës, la preuve a été faite que cette jeune génération dispose d’un immense potentiel et ne doit pas être négligée. En conséquence, nous devons conjointement créer des opportunités pour la région, réaliser des réformes qui comptent dans la vie des gens et lutter contre le populisme et le nationalisme à l’aide de programmes améliorés et de projets réalistes. En effet, il est impossible de garantir une fois pour toutes la démocratie et la paix ; celles-ci doivent être confirmées et renforcées en permanence. »

 

Knut Fleckenstein, eurodéputé et porteparole S&D pour les affaires étrangères, rapporteur pour l’Albanie, a ajouté ce qui suit : 

« Nous sommes ici aujourd’hui pour dialoguer et discuter ouvertement avec les jeunes des Balkans occidentaux au sujet des défis auxquels ils sont confrontés dans leurs pays. Il s’agit principalement du chômage et de l’absence de perspectives, qui ont provoqué une fuite des cerveaux et une frustration croissante. En effet, les chiffres sont éloquents : près de 50 % des jeunes des Balkans occidentaux sont sans emploi. Cela est très alarmant, particulièrement en Albanie, où 70 % de la population a moins de 65 ans. »

« Dans ces conditions, ce n’est qu’en écoutant les points de vue des jeunes sur les défis de leur région et sur l’avenir de leurs pays dans l’UE que nous pouvons agir ensemble en faveur de l’autonomisation des jeunes. Et ce n’est qu’en investissant dans la prochaine génération que l’UE peut construire l’avenir avec succès. Dans cette perspective, il faut plus de démocratie et plus d’État de droit, qui sont aussi importants que la stabilité. Et l’UE doit donc s'engager encore plus activement dans les Balkans occidentaux. »

Eurodéputés impliqués