« L’accord de paix au Mali est la première étape vers la stabilisation du Sahel », estiment les S&D

L’accord de paix conclu entre le gouvernement et les forces rebelles en début d’année a été signé ce samedi 20 juin par toutes les parties, y compris les rebelles Touareg. Suite à cela, le président du Groupe S&D, Gianni Pittella, a souligné que l’accord demandait la restauration de l’unité nationale du pays dans le respect de son intégrité territoriale et de sa diversité culturelle et ethnique. Ce but sera réalisé par la création d’assemblées régionales élues et puissantes, sous la conduite d’un président élu au suffrage universel direct, et par une augmentation de la représentation des populations du nord du pays dans les institutions nationales.

Par ailleurs, Gianni Pittella a souligné ceci :

« Nous saluons la signature de cet accord qui constitue un jalon, et de l’engagement de toutes les parties [à le mettre en œuvre]. Dans le même esprit, nous saluons le leadership de l’Algérie, ainsi que l’engagement de la Haute Représentante de l’UE Federica Mogherini, qui ont permis ce résultat fructueux pour le Mali et la région du Sahel. Nous insistons sur le fait que la stabilité et la sécurité dans la région du Sahel sont indispensables pour résoudre de nombreuses questions mondiales, comme la migration forcée et le terrorisme. Il faut comprendre que ce qui se passe dans la région du Sahel doit être traité comme si cela nous arrivait à nous. Nous continuerons à nous tenir aux côtés de la population malienne, qui veut la paix et la réconciliation. »

« À présent, nous appelons le président et le gouvernement du Mali à mettre en œuvre promptement les dispositions de l’accord, et nous demandons à toutes les parties de respecter celui-ci, afin que la population malienne puisse retrouver la confiance dans son administration, dans ses forces armées et dans l’unité nationale. »